Le jour cède sa place à la nuit lorsque Mark de Clive-Lowe, avec Heritage II, nous transpose de la méditation zen, vers un monde de jazz et culture japonaise, mêlée au hip-hop, drum’n’bass et broken beat.
« L’héritage est ce que nos ancêtres lèguent aux futures générations. C’est le fil qui nous rattache dans dans la lignée et l’identité culturelle ».
Artiste confirmé dans les univers jazz, hip-hop et musiques electroniques
Mark de Clive-Lowe, le japonais / néo-zélandais, présente
Heritage II – deuxième volet du diptyque
Heritage, profonde et personnelle exploration de son patrimoine ancestral nippon.
L’héritage est ce qui donne un contexte à nos courtes vies et met nous inscrit dans la grande fresque des génération passées et à venir.
Nous sommes les nouveaux ancêtres, et avec cela à l’esprit, il est important d’agir – et contribuer – en conséquence. C’est dans ma recherche d’identité et mon voyage vers une meilleure compréhension de mes origines, que l’héritage prend tout son sens sur ma provenance et ma destination.
Heritage II débute par un solo de piano méditatif, conjurant les sons à la fois évocateurs et folkloriques de la première partie, avant de prendre un tournant façon
J Dilla dans l’interprétation du titre populaire
“O-Edo Nihonbashi” –
Mark de Clive-Lowe programme beats et lignes de basse, tout en jouant du clavier avec son live-band. Même si les deux volet d’Heritage furent enregistrés en trois nuits au
Blue Whale de
Los Angeles et avec une nuit supplémentaire au studio de
North Hollywood, rien de ce que l’on entend n’est ré-enregistré ou le fruit de post-production.
O-Edo Nihonbashi pave le chemin de “Bushido II” – qui décline le thème familier du premier épisode, dans une sauvage virée drum’n’bass, évoquant des fresques de joutes de samouraïs. Ces deux compositions qui ouvrent Heritage II – le reflet du premier Heritage – continue la même histoire, dans une nouvelle perspective.
Heritage II capture l’essence de contes pour enfants (“Ryūgū-jō – le palais du dieu-dragon marin, immortalisé dans l’histoire d’Urashima Taro), de récit bouddhistes (‘‘Shitennō’ – Les Quatre Rois Celestes – explorant le concept de gardiens et d’ancêtres protecteurs) et ‘The Silk Road’ – une composition broken beat, issue de l’apprentissage de MdCL des gammes communes aux musiques traditionnelles éthiopiennes et japonaises. Il précise à ce sujet :
Ces pierres angulaires musicales, ou ADN, de mélodies et d’harmonies en Ethiopie et au Japon sont identiques. Pas approximatives, mais exactement pareilles.
Comprendre cela m’a permis de déduire qu’un langage musical commun a traversé la route de la soie, au meme titre que le commerce, les coutumes et les connaissances.
C’est inspiré par cette idée que je me suis imaginé ce monde nouveau vers lequel tout converge.
Heritage II est l’album-miroir d’Heritage. L’artwork de Tokio Aoyama illustre Bon Odori – un festival d’été sous le ciel nocturne – qui se retrouve de maniere surréaliste dans le grand piano de MdCL…
Written by LGTDZ
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